Les épreuves suivies tes Lunes j'élucide
À les vivre en Elle seule pourvue des ailes
De l'Ange gémissant, des secours dans ses zèles
Où il livre aux malheurs le combat qui évide
Un Ciel doutant très doux attiédi dans l'automne
Parcheminant l'ami ranimé de Soleil
L'énergie étrangère en arpège émerveille
Une oreille où s'effeuille en détail qui loin tonne
L'éclair de la conscience à nous lire à distance
Ta lettre est musicienne et tes airs escaladent
Mon être ému, sienne et, déserts dans ses balades
Il erre, mais en l'ouïe ton Nom conduit sa stance
Tintamarre au matin, nous sommes qu'affament des astres très radieux nés d'adieux antiques, si tu l'as su je l'assure pour nos silences stridents,
Et Ta lumière est première où frayer dans l'effroi réchauffant le Temps froid avec l'Éternel en notre route, vers l'Esprit guidant sur le sentier parfumé encourant un Jardin, fredaine à notre aide chantante, originel,
Du grenat de la rose à ta Joue mon chemin
Son velours carminé en ta Chair qui m'attache
Cerise est ta rosace et le Bouton qui lâche
Ta rivière inondant la mémoire à ma main
Par ton fleuve ravi je rutile impavide
Et saisis mon erreur dans un miroir jumeau
Étrange est notre sang sur le court de cette eau
Ton reflet mon visage illumine et ma ride
Est chassée par sorcière à la blancheur de lys
Ta jouvence alchimique à la Noire me donne (1)
Fontaine où je m'épuise et renais, s'abandonne
Un vieil homme en home à célébrer femme en lice (2)
Tu es matin de Diane et la nuit Séléné
Artémis me poursuit d'une flèche à Thérèse
Tu vas Croissant Hécate et fille de la braise (3)
Tu flambes l'innocente où remonte une aînée
Chaque jour rejoue les destinées inestimables des amants souvenus, leurs vies nues ne s'envient, mais jamais ils ne cessent de croire aux cris et rires, aux sourires écrits, des maux formant comme leurs mots, s'ils sont, leurs, poètes qui n'ont d'arts qu'étendards dispensant les nards que des renards conspuent dans des époques occupées à camper pour la mort, telle une passante ensanglantant de sanglots ce qui la glace,
Tu chasseras la Mort si assise aujourd'hui
Je serai ton François si tu tiens mon flambeau
Abeille je suis torche est-ce vrille au tombeau (4)
Si tu m'éveilles buzz qui pour moi toujours luit ?
*-*
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Notes :
(1)
: En alchimie, le Noir est « Negredo » dans le processus de transformation spirituelle qu'accomplit le pèlerin.
(2)
« Célébrer » se dit « Fame » en anglais.
(3)
Séléné, Artémis et Hécate sont les 3 déesses lunaires des Grecs, Diane chez les Romains était équivalente à Artémis. Thérèse d'Avila était une mystique qui a fondé l'ordre religieux des Carmélites, elle avait pour conseiller le poète mystique Saint-Jean de La Croix, et pour sculpteur Du Bernin qui figura sa « transverbération » d'un ange tenant une flèche, épine pour sa chair à chérir d'une p…, rose froissée aux pétales féconds.
(4)
Dans le Livre biblique de Josué, il est une Déborah qui juge et mène une troupe contre les Cananéens, et elle a un mari nommé « Lappidoth ». En hébreu Déborah se traduit par « Abeille », et Lappidoth signifie « torche ».
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 10/10/2022
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