Quand l'été fleurira passé le doux printemps
Et que nos vêtements nous pèseront de trop
Il fera bon courir nus au pourchas du temps
L'on rira des amis poètes à leurs peaux

Suants déjà surtout par les rimes comptées
Ils n'auront de cesse de déshabiller l'âme
En sus de leurs sexes cachés esprits hantés
Se querelleront-ils alors entre homme et femme

Où disposant d'espace ils y feront l'amour
En vers capiteux verts et pourquoi pas ludiques
Avec prosaïsme ou bien lyrisme au détour
De poèmes curieux d'estampille érotique

Nous marcherons tout nus en nos appartements
Nos culs colleront à nos chaises mais quoi donc faire
Contre le climat que limer nos vers nument
Et dans l'extase nue poster nos commentaires