Cette nuit les grands vents paraissent fuir les terres
Les saules émouvants ploient sous leur fureur folle
Et le ruisseau serti près du vieux cimetière
De ses gonds est sorti dans un désir d'envol
Le fracas écumant qui remue les prairies
Fait écho aux faites arrachés des grands arbres
Dont les branches cassées se jonchent sous les ris
Vents griffant comme on tue quelques statues de marbre
La rixe assaut des nues vitupère en tempête
Effondré en forêt un charme se révèle
Les montagnes tremblent sur leur base et, s'apprête
Le drame de la vie où nature est nouvelle
Les eaux se soulevant ont déposé des vases
Des buissons en brassées s'enlèvent de hauts mètres
Fracassant la maison qui perd ses fortes bases
Ses murs sont cartons qui vont aux vents disparaître
Frissons d'os d'un automne efforçant la planète
Aux charmants renouveaux sous des cieux en ramages
Un manège d'anges a fait ménage net
Souvenir d'antan des dieux hantant les parages
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Environnement
Publié le 03/11/2017
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Ton poème nous prépare-t-il à la destruction programmée de notre planète ? Tu nous fais peur jacou c'est tellement fort, et, si bien écrit. |
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lefebvre |
Et bien, elle n'aura pas duré longtemps la mort du vent! Un poème puissant aux accents apocalyptiques! | |
banniange-deleted |
Je comprends mieux cher Jacou pourquoi tu t'es enrhumé! C'est poème est beau et puissant comme ce vent qui balaie la Terre. | |
eliosir |
C'est spectaculaire et effrayant, quels frissons ! Merci Jacou de ce portrait pictural saisissant | |
grêle |
oui une vision de fin du monde | |
marinette |
Quel souffle d'écriture! Félicitations, c'est magnifique | |
Verdon |
Jacou j'ai bien aimé ce poème qui m'a fait sourire malgré cette vision de fin du monde. J'espère que votre rhume va mieux maintenant que le châtiment des cieux est passé. Belle fin de journée. | |
roserose |
La fin du monde approche...Malgré mon désarroi et avant toute chose, j'aimerais te dire que ta poésie aura bercé le monde entier et qu'elle aura fait le tour de la terre. Merci d'être ou d'avoir été lol un si grand poète ! Bravo Jacou pour ce poème redoutable, brrr...Bon ceci dit : Y'a d'la joie bonjour, bonjour les hirondelles...Y'a d'la joie partout, y'a d'la joie ! Bisous ! | |
suane |
Merci Daniel : un cataclysme annonciateur de pire encore ? Je ne suis pas prophète, heureusement... | |
jacou |
Merci Banniange : j'ai repris ton diable de vent pour en tourmenter les paysages que j'aime, l'humeur mélancolique automnale est ainsi faite... | |
jacou |
Je te remercie ami Eliosir : je me suis enrhumé rien qu'en imaginant mon grand cataclysme lol ! | |
jacou |
Merci Grêle : si tu as frissonné, alors mon poème a été convaincant dans ses attendus. | |
jacou |
Merci Marinette : vision très sombre...quand le monde sombre. | |
jacou |
Merci Verdon pour votre commentaire qui me touche. | |
jacou |
Merci Roserose : ainsi vous avez souri à ce cataclysme déchaîné sur toutes choses, à cette immense catastrophe ?... Bon, vous avez raison, après tout ce n'est jamais qu'un poème. La chose qui me turlupine, c'est le rhume, et je m'en remets petit à petit, patiemment, je vous remercie de prendre des nouvelles. Belle soirée. |
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jacou |
Merci chère Suane de dresser un bilan si positif de mon apport à la poésie globale que l'humanité écrit : c'est un bilan réconfortant, séduisant, sémillant, aimant, pétillant..., en un mot le bilan ultime avant l'annihilation générale ! Mais tu sais si bien rebondir : je fais mienne la joie dont tu parles aussi, d'ailleurs j'adore cette chanson que tu cites ! Bisous ! |
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jacou |
Un poème très sombre avec des de scriptions très imagées que je ne suis pas prête à vivre en direct ;) | |
Eleidora |
Merci Eleidora : heureusement, tout ceci n'est qu'un poème qui s'appuie un peu sur la grande tempête survenue en 1999, mais il n'y a qu'une tempête dévastatrice de ce genre par siècle... | |
jacou |
AH !s'il n'y a qu'une seule tempête de ce genre par siècle , je suis rassurée ! Mais franchement Georges , c'est si bien décrit , cette écriture qui s'admire, ne s'invente pas ; tu devrais écrire un roman ! |
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Yuba |
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