Ruisselle issue de Source et creuse à même un corps
Le manque, en mes camées tissus de mécaniques
Femme accolée à elles, tues par des paniques
La médaille a ton deuil, adorée par raccords
Bief où j'enjambe, épine au cœur, écharde en chaire (1)
Ma course est sourcière entre un tronc mort et ta cuisse
Ricoche et dresse essor, qu'antre, le ventre puisse
Sourire en tes lèvres servies et sevrées, chère
Comme arbre on brise et nombre en l'ombre après la bise
Je chois d'un meurtre aimant, marri de rimes. Bise
À celle en sa nacelle excellant d'élancer
Sous son charme un seul hêtre, où l'Une au Ciel choisit
Que ce pêne hisse un cri, œuvrant le paradis
Disparu dans son sexe, où gis clé, croix ansée (2)
***
(1)
: « L'écharde dans la chair » est une formule de Saint Paul reprise par le philosophe danois Sören Kierkegaard pour désigner sa mélancolie (in « La Répétition »)
(2)
: La croix ansée était un symbole de vie chez les anciens Égyptiens, semblant agencer un motif féminin supérieur avec un motif masculin inférieur
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Erotisme
Publié le 03/04/2023
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