Montagnes dont les pics disparaissent aux cieux
Neiges éternelles encerclées des nuages
Sur des sentiers étroits, le précipice affreux
Quand on voit par dessous, tout en bas, les villages...
Montagne soulevée, tes rocs effondrés d'âges...
L'homme a souvent placé là-haut ses anciens dieux
Tant d'immenses dolmens marquant quelques parages !
Les monts, vus des cimes, sont si vertigineux !
Vaste océan où une frêle nef se perd
Tu recèles la tempête où le ciel s'insurge
Les marins ont beau invoquer le Notre-Père
La mer de désastres leur prépare une purge !
L'Homme a crainte de tout ce qui est gigantesque
Hors de sa mesure, hors de sa maîtrise, et hors
De sa compréhension, la peur des grandes fresques
L'étreint sous un soleil, d'implacable horion d'ors
Aveuglant les yeux, puis masquant la vraie nature.
Les séisme, ouragan, tornade et soubresauts
Même, et les forêts, à la fiévreuse verdure...
Tout lui conte que la Terre marque son sceau.
Il a peur, il a froid, la montagne éternelle
Le désert, dont la nuit le remplira d'effroi
La mer indomptable en ses abysses rebelles...
Le Sublime est contemplation du monde roi !
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 26/08/2016
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Nature à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Annonces Google |
Le sublime nous apparaît parfois pas forcément dans un monde dur, mais je comprend. | |
eric |
Merci à toi eric pour ton commentaire ! Justement, j'ai beaucoup de mal avec le dernier vers que tu pointes à juste titre, je l'ai déjà changé une fois avant de le poster, et je crois que je vais le remanier encore... | |
jacou |
Avant il y avait Belmondo le magnifique, maintenant il y a JACOU le sublime ! | |
CRO-MAGNON |
Un poème qui rappelle oh combien nous sommes petits. :-) Très joli. :-) |
|
Iloa Mys |
Merci CRO-MAGNON pour ton message lol. La notion de "sublime", qui n'est pas celle de sublimer, a à voir avec la contemplation de l'immensité dans la nature, et la sensation d'effroi qu'elle peut nous inspirer, mais aussi de beauté qu'elle nous incline à contempler. Il y avait un poète qui disait, je crois que c'était Saint-Pol Roux : "Je sublime", ça c'est au sens de purifier et d'idéaliser les choses. Mais avec mes trois pommes de hauteur, comment puis-je inspirer le sublime ? mdr |
|
jacou |
Merci Iloa Mys pour ton commentaire :) Nous sommes les fétus de paille, les jouets, les poupées de dame Nature, qui nous contemple à son tour avec des yeux ébahis. Ce texte m'a été inspiré par "Le Voyageur contemplant la mer des nuages", tableau de Caspar David Friedrich (c'était mon ancien avatar). |
|
jacou |
Ce poème met bien en valeur les éléments qui nous entourent par rapport à nous petits hommes et notre peur. Bonne fin de journée | |
roserose |
Merci roserose de votre passage ! La Nature déchaînée nous fait peur, elle nous inspire le respect, puis nous en découvrons les beautés quand nous sommes apaisés. C'est comme une randonnée en montagne, contempler le vide environnant après avoir subi et vaincu le vertige. Bonne fin de journée ! |
|
jacou |
Bonsoir Jacou, Très belle fresque poétique ! Belle nuit ! Mes amitiés Sybilla |
|
Sybilla |
Merci Sybilla pour ce commentaire. Mes amitiés ! |
|
jacou |
Annonces Google |