Moi, le frêne au fond des forêts m'a trop fleuri
De folies effrénées pour les filles si frêles
Que j'effare d'affres, au fil de féeries
Avec mon seul fifre, une Ophélie qui se fêle

Faites en feuillus de ces arbres effeuillés
La faille où frôler fort leur foyer sans efforts
Car fleurer ses effets est bien sous la feuillée
Flairant à coups de hache en bûcheron très fort

Combien le fort d'une âme est d'aspirer la fleur
Rafale effilée forte au vent qui me décoiffe
Vous fûtes près des fûts un affût, s'il affleure
Fleur et rafale offerte à celui freyant soif !

Le faune folâtrant fait des sons farfelus
Affolant tous les fonds, c'est moi qui fait l'affaire
De ma fête exfoliée, folle à lier, par trop lue
Je finis par l'effroi : ça n'était pas à faire !