Saule trempé de pluies tu ploies ta chevelure
Des lianes de ton corps tu remplis ce décor
Que le ciel gris corrode où s'aigrit la nature
Dont tant de pleurs à neuf font refleurir encore
Ce saule qui s'isole a poussé sur la berge
Tout près de son étang son ami des silences
Si l'un se fiance à l'autre le sous-bois héberge
Quand sur les plantes le ciel bleu nuit rompt ses lances
La nature a tonné et maintenant s'étonne
Du renouveau que l'heure apparie en couleurs
D'un bain de jouvence et puis la vigueur redonne
La pluie qui repeuple en ôtant loin les douleurs
Les arbres embrassés ont mouillé leurs feuillages
Assemblés ils sèchent diffusant l'eau de vie
Les fleurs d'un sourire de pétale en sillage
Ferment ma vision dont je frissonne à l'envie
 |
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 08/02/2022
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Nature à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Commentaires
| Annonces Google |
Posté le 08/02/2022 à 10:02:14
 |
Magnifique poème Jacou. Merci. ;-) |
Iloamys  |
Posté le 08/02/2022 à 15:17:47
 |
Je n'aime pas ta manière d'écrire, elle est orgueilleuse et insipide. Bye Jacou. |
Sol  |
Posté le 08/02/2022 à 19:01:34
|
Iloamys, merci pour ton com si bon :) |
jacou  |
Posté le 08/02/2022 à 19:05:30
|
Sol, le début de VOTRE phrase me va, je l'accepte, mais la suite est plus prétentieuse que je ne peux l'être par moi-même. La fausse désinvolture finale témoigne de VOTRE jeunesse, apparemment. |
| jacou |
Posté le 09/02/2022 à 15:51:50
 |
En une expression extrêmement sensible de la nature, ton poème forme un tableau esquissé par des mots et qu’un grand maître de l’art pictural pourrait poser sur une toile comme tu poses tes vers sur la page. J’aime le fait que tu mêles à l’évocation de ce paysage des sentiments et ressentis tout humains. Un partage que je mets dans mes favoris car il me rappelle un saule qu’enfant je plantai, avec l’aide ma babouchka, à partir d’un rameau cueilli dans un bosquet. Tout le temps que nous avons habité cette maison de famille, le saule a ombragé la cour, étant pour moi un compagnon silencieux et fidèle, surtout après le décès précoce de ma babouchka. Merci beaucoup, mon cher Georges, pour ce poème issu de l’inventivité toujours renouvelée et de l’excellence expressive de ta plume. Avec mon amitié constante et vive pour toi :-) |
| Matriochka |
Posté le 09/02/2022 à 17:50:00
 |
Bonsoir Jacou .. En Favori ! Saule : S ecrets en mon Coeur, Tu viens déposer A rche Dentelles appelant Confidences U nique à se mirer à son Point d'Eau L armes de Chatons, exquises Chenilles E ssence romantique où aime jouer le Vent ! Cet Arbre fait partie de mes Préférés .. :) Auprès d'un Etang, il a ce Port majestueux appelant à s'y cacher, admirer l'Azur entre ses Cheveux Printemps.. Etang : son Ami des Silences ! j'Aime beaucoup l'Image !! Merci de cette Beauté !!Bel Hommage ! Amitié, LyS .. |
| Lys-Clea |
Posté le 09/02/2022 à 18:00:55
 |
"Son ami des silences" ... Il me semble que ces quelques mots concentrent la substance de ce poème qui dit beaucoup, à travers la figure de l'arbre, du besoin qu'a tout homme de se ressourcer dans la nature et dans les sphères supérieures. Une écriture puissante qui fouaille l'intime de l'intangible ... |
| Ombrefeuille |
Posté le 09/02/2022 à 22:41:39
|
Matriochka, un très grand merci à toi. J'aime et ne m'étonne pas que tu penses toi aussi à Claude Monet peignant vers Giverny dans la suite des jours derniers de sa vie des étendues d'eaux, des arbres, son pont "japonais", des nymphéas... J'ai failli mettre un lien vers le tableau que j'avais en tête, mais tu me dis à ta manière inégalable que ce n'est pas si nécessaire... J'aime plus encore ceci dit ton souvenir d'enfance en la Russie qui m'est chère depuis mes vingt ans que j'y aimais femmes et paysages, puis romans lus par suite élisant Dostoiëvski et Tchékhov médecins des âmes tous deux, et Tolstoï me demeure horizon de lecture (l'immense "Guerre et Paix"), et l'histoire russe qui fait ce peuple si grand à tous les sens, et l'orthodoxie avec ses pratiques de souffle salvateur et mystique... Avec mon immense amitié pour toi la compréhensive en toute chose :) |
| jacou |
Posté le 09/02/2022 à 22:56:42
|
Bonsoir Claire, oh merci que j'aime ton commentaire sertissant ton acrostiche où ton cœur poétise ta joie contagieuse ! :) J'adore comment tu ajoutes et complètes par ton enthousiasme qui moi me soulève à cet instant en te lisant ! Moi mon favori ce soir aussi c'est ton com avec acrostiche ! :) Amitié |
| jacou |
Posté le 09/02/2022 à 23:01:31
|
Ombrefeuille, vous avez comme toujours parfaitement compris : l'arbre de vie, des racines au faîte. Le symbole est dissimulé et l'espace orthogonal associant verticalité et horizontalité, coordonnées spatiales de notre vécu, sécurise qui voit le tableau, songe et pense, rêve et puis oublie le temps d'un instant qu'il est plus éphémère que ce qu'il a perçu soudainement et c'est tant mieux... |
| jacou |
Posté le 13/02/2022 à 09:59:59
 |
On sent une grande sensibilité à la nature, ici elle semble faire corps avec vous, avec ses pluies, ses verdures et ses étonnements qui tonnent en frissons. Dans ce poème la nature est vécue en pleine conscience et se mélange à la vie Merci pour le partage |
| Edelphe |
Commentaires
| Annonces Google |