L'été feuille à feuille a verdi mare et ramure
S'apprêtant du printemps réchauffant d'un vent tiède
L'hiver meurtri de l'arbre où la vie en murmure
A souffle froid dont souffre un tronc dépourvu d'aide
À renaître d'un an neuf navigue en sa nef
Sur le fleuve en la fleur dans l'onde et parmi l'air
Comme faîne* où affleure à l'instant qui est bref
Le bief* arrêtant ce monde en vue cavalière
Ce dieu qui fait soleil un astre à sa mesure
L'âtre en la fenêtre haute où l'Être a son ciel
Témoin d'une forêt dont l'année fait morsure
Mais par cette mort sûre amorçant ses feuillages
Elle sculpte un ouvrage à fleurir de l'essentiel
Sa renaissance sans cesse associant les âges
*-*
Note : la « faîne » est le fruit du hêtre et la graine de l'arbre, le « bief » est le lit d'une rivière ou sa portion canalisée...
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 21/05/2022
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La vie que rien n'arrête en ses saisons qui atrophient et font renaître tout Un poème très vivant qui place au plus près de la nature et de la notre |
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Edelphe |
J'aime ce poème du poète des quatre saisons | |
CRO-MAGNON |
Bonsoir Jacou, Peintre de Dame Nature par son Sonnet qui sonne ... qui se colore pour la Lecture, qui se fait Evasion pour les Sens .. BRAVO ! Amitié, LyS .. |
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Lys-Clea |