Je redeviens l'enfant que je n'ai pas vu naître
Un matin de douceur s'épanche à la fenêtre
Tel en ces jours enfuis qui me virent paraître
M'incarner en une âme, en esprit, en un être
Je rejoue à des jeux sans chercher à gagner
Pour la beauté de la chose sans me renier
Car le paradis est sur Terre et je le crois
Il n'est pas de salut à l'ombre de la croix
Je revois le pays de mes tout premiers pas
Des champs mûris, des montagnes, tout plein d'appas
Et je languis d'après, quand je serai grand
Le monde adulte, que je m'en vais rejoignant
En ces temps-là, que des amis pour échanger
Des esclandres certes, pour chambres non rangées
Des peines d'un seul jour, des chagrins de toujours
Cocottes en papier, cerfs-volants qu'on ajoure
Et le bateau ivresse au fil de l'eau progresse
Elles lui font les yeux doux, les fées des promesses
Je revois, heureux, mes premiers pas dans la vie
Fées, à la vie des morts, vous m'avez bien ravi !
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Pensée
Publié le 22/05/2017
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Tendresse.... |
eric  |
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...des enfances passées. Merci à toi Eric pour ton petit mot sympathique ! |
jacou  |
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L'enfant vivace de l'esprit est sans aucun doute, celui qui a écrit ce magnifique poème. Magnifique de vérité. Il n'y a point de salut à l'ombre de toute croyance, qui n'est pas éclairée par la sagesse. Bien moins encore à l'ombre d'une "potence" comme un pieu de supplice. N'est il pas morbide de croire qu'un instrument de mort, puisse mener au salut ? Jacou, c'est un plaisir de vous lire, tant votre plume est riche de culture, de connaissance et de saines poésies. Merci |
| singe vert |
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Jacou j'aime beaucoup ce poème emprunt de douceur comme il vous ressemble cet enfant espiègle gentil et tendre aux yeux malicieux. Aujourd'hui le temps est magnifique belle journée |
roserose  |
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Je vous dois un grand merci, Singe vert, pour votre très agréable commentaire qui me va droit au cœur ! L'enfant est dans sa toute première liberté, par bonheur il ne croit pas encore à des "vérités révélées" : ce sera le fruit d'un long dressage ; il est dans toute sa pureté de découverte d'un monde aux mille ramifications qui toutes le renvoient à lui, en des échos qui le renseignent sur lui-même. J'ai pu être cet enfant là, et nous le sommes tous au reste. |
| jacou |
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Merci beaucoup Roserose de décrypter ainsi l'enfant que je suis ; aussi étais-je pire qu'espiègle, un petit chenapan ! Belle journée à vous aussi, avec ce soleil au beau fixe et qui va durer enfin ! |
| jacou |
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Fées..licitations Cordialement Robert |
| PAPY ROBERT |
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Un enfant heureux tout simplement... tu étais, non ? J'ai aimé ce retour dans cette douce enfance et l'innocence de ton poème. Bravo Cher Jacou. |
| suane |
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Merci à vous Papy Robert, bon retour sur ce site ! |
| jacou |
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Merci à toi chère Suane pour ton message : oui, j'ai été un enfant heureux comme toutes les enfances devraient l'être. |
| jacou |
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Un poème avec un brin de mélancolie que j'apprécie |
| Eleidora |
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Merci beaucoup Eleidora d'avoir apprécié ce retour vers l'enfance. |
| jacou |
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Quel douceur ! Tu gardes de l'enfance une panoplie de souvenirs écrits sur le papier éternel de ton âme d'adulte ... Merci Georges ! |
| Yuba |
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