Sur les chemins d'hiver des glacis de décembre
Je poursuis, en songeant à tes yeux couleur d'ambre
Ma route incertaine, où des haillons d'arbrisseaux
Font un vêtement détrempé pour mes vieux os
Si aussi j'étais un passager du grand vent
Je ne me donnerais pas cette peine, autant
Qu'il m'emporte, en me laissant plus mort que si vif
Comme est la saison dérobée dont je m'atiffe
Après ces temps viendra le renouveau des jours
Puisqu'il nous faut, à nous, espérer pour toujours
Pauvres humains voulant décrocher d'autres lunes
Pas celle qui nous illumine la nuit : l'Une
L'unique espoir pour deux, en vagues temporelles
D'être unis à jamais, lui qui court après elle
Et ne veut prononcer d'autres vœux que désir
Infini pour tout ce qui l'aide à en mourir
En ce dimanche ardent, soyons unis d'amour
Ne soyons pas contre, mais ayons pensées pour
Des morts récents qui nous protégeaient de leurs corps
Soyons policés et veillons sur nous, encore !
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Pensée
Publié le 18/06/2020
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Magnifique ! Et j'adore toutes ces belles images, comme les haillons d'arbrisseaux qui te servent de vêtement, un costume de poésie que tes vers ajustent à la perfection à ta vision du monde ...en passager du vent emporté par ses désirs et espérant en leurs dimanches en mourir... Merci Georges pour ce poème qui ne peut être que ...favori ! |
Yuba  |
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Mystérieux chemins dans les méandres d'un coeur en recherche d'un espoir, d'un absolu. Mais n'est-ce pas toute la vie qui est une route incertaine? Touchée par ce poème, dans lequel l'agilité de votre plume s'exprime à merveille. Merci beaucoup pour ce partage intense et émouvant. Avec ma vive amitié à vous :) |
| Matriochka |
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Hiver, confinement, temps qui passe, quête de l'amour et de l'éternel féminin, voilà qui semble avoir inspiré votre plume et voilà qui sonne comme une méditation sur l'éphémère de toute chose en ce bas monde ... Une écriture puissante, ornée d'images riches que les grands aînés élus des Muses n'eussent pas reniées. |
| Ombrefeuille |
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Bonsoir, Sur ces Chemins d'Hiver et cette Route incertaine, Vous êtes bien ce Passager qui nous offre là un Parfum nostalgique et joliment dépeint de vos Vers ! Bravo ! Lys.. |
| Lys-Clea |