Les souvenirs s'effacent
Au loin de nos mémoires
Dans les vastes couloirs
Qui mélangent les faces
La colombe en mésange
Transforme son plumage
Ce sont effets de l'âge
Faisant l'âpre vendange
Inscrivant au mémorial
Chaque revers d'histoire
Du spacieux territoire
Notre testimonial
Ces moniales qui marchent
Pas cadençant leurs heures
Sont comme nos sœurs
Dansantes sous les arches
Du parvis des églises
Les curés s'époumonent
De ses ouailles moutonnes
Qu'un clocher égalise
Au long des longues plaines
En épis de blés mûrs
Dans des buissons de mûres
Plaisirs de vies si pleines
L'acoustique d'un astre
A musique de sphère
Elle n'a rien à faire
Qu'empêcher un désastre
Dans l'ouïe ésotérique
Prêtée aux idées folles
Qui prennent leurs envols
Dans ce moment magique
Où des fées trop mutines
Voilent des faits réels
Sous leurs fééries telles
Qu'il s'en oublie mâtines
Si le dormeur n'éveille
Qu'un songe d'un soupir
Il tresse en son empire
Un monde de merveille
Et disparaît dès lors
Ce monde qu'on assure
Être le seul azur
Et la terre en support
Moi quand je dois dormir
Ce n'est que pour deux heures
Car en cas de malheurs
Je garde un point de mire
Dans cet ample vertige
Où le temps se contemple
Où l'espace est un temple
Je ne veux d'un dieu lige
Trompant tous mes efforts
Pour emplir l'univers
De ma conscience envers
Ce qui semble être forts
Je sais penser les globes
Leurs terribles vitesses
Je me réjouis de liesse
Cervelle entre deux lobes
Où je fais mon alliance
Avec les astronomes
Ce qu'on nomme être un homme
Métronome qui pense
Apollon m'illumine
Flambe une de tes mèches
À la brune qui t'émèche
S'hallucine Lucine
Ange tu as vin rouge
Comme à dessein sanguine
Ton sein fait bonne mine
Rose lourde qui bouge
Dans ta main de tarot
Au futur qui s'affame
Vision née d'une femme
Sa mystique au barreau
Lame pour l'âme clame
Que son flambeau la lèche
Jumeau d'amour à flèche
En l'enceinte de Dame
Aux pamoisons qui hèlent
Du Ciel la légion sœur
Ton poète assesseur
Sent l'extase à tes ailes
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Pensée
Publié le 15/10/2022
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Bonjour Jacou, j'ai trouvé ces lignes sensibles et étourdissantes de beaux vertiges. Merci pour ce partage qui a la poésie en veines. | |
Comete |
Merci Comete, les vertiges, même poétiques, des dames poétesses, émeuvent le troubadour que j'aurais aimé être à en chanter... Bon week-end à vous ! |
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jacou |
Bonsoir Jacou, Mais tu es Troubadour dans tes Vers particuliers .. Tu dessines ou peins tes Œuvres avec Singularité et Précision ... A:) LyS .. |
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Lys-Clea |
Ô vieux routier, tu te fais vieux! Je ne sais pas si tu te souviens de ma plume, mais je me souviens de la tienne. Je ne commente pas habituellement, mais j'en fais un exeption...oups |
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Altair |
Bonjour Altair, oui, et pardonne-moi d'être ici tardif, je me souviens de toi ! Ce commentaire exceptionnel dont tu m'honores, je le garde précieusement en mon cœur, et j'irai bientôt te lire ! Cela fait grand bien de lire des anciens qui se souviennent et écrivent et aiment et vivent ! :D |
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jacou |