(À Sté. L.)
Ma « sœur animale », toi qui m'as ranimé (1)
Ton âme avait du chien, et soin de la toilette
« Lumière » amie qui « d'être » est mère qui allaite (2)
L'homme en femme amicale au « cœur de soie », mon met
Je fus nourri d'amour que tes mots caressaient
Comme Stéphane en ta ville avait la fée claire
Ressuscitée du deuil, qui n'est tragique ornière
Qu'en l'oubli, mais lui dont les neiges paraissaient
Poussières d'étoiles humées à jamais vives (3)
Mon sentiment triste où mes douleurs n'avaient rives
Tes cheveux les chassaient, tes yeux me baptisaient
Racée, tu te fis chatte en Minnie, l'écureuil
Calico, notre lien, et tu es sur mon seuil
Quand ton mana demeure où tes vers m'attisaient
*-*
Notes :
(1)
Prose de Philippe Jaccottet
(2)
« Être de lumière » de « famille d'âme » au sens ésotérique et affectif et mythique (voir Platon pour "l'âme sœur" , et Carl Gustav Jung le psychothérapeute et "mythologue" pour "l'anima et l'animus" , mais aussi son ami Wolfgang Pauli et la physique quantique)
(3)
D'après le poème « Apparition » de Stéphane Mallarmé, écrit pour le deuil de la fiancée d'un ami, qui est mon poème préféré. Le jeune Mallarmé fut professeur d'anglais à Sens (« fée au chapeau de clarté », « neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées »)
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Pensée
Publié le 12/11/2022
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Pensée à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Annonces Google |
Bonsoir Jacou, Fort bel Hommage pour ce Cœur qui sut ( et peut-être Encore ) t'apporter Tant .. Nul doute que cet Aveu réchauffera son Ame .. :) :) LyS .. |
|
Lys-Clea |