Je rêve à Rome où sont trésors de tant de fresques
À tant d'admirateurs suivant les arabesques
D'un geste gracieux qui simule un désarroi
Dans l'amble d'un cheval portant son grand arroi
Pourtant la promesse est plus belle en sa surprise
Quand je m'arrête au bas d'un mont de sûre assise
Et que je vois la pente appelant son vainqueur
Alors le sang s'expulse et fébrile est mon cœur
Mais plus me plaît encore un bord de gris lent fleuve
Dont je connus que le passer fût une épreuve
Lors j'habitais Paris en quittant Argenteuil
Mais la capitale est pour mon stress un écueil
Non loin de mon immeuble est un beau cerisier
Le printemps remplumant son feuillage, rosiers
L'accompagnant de grâce en treillages mouvants
Où l'air est si salubre au visage de vent
La vie s'accomplit là d'être simple et tranquille
Les soucis sont passés sous les ponts d'autres villes
Je voudrais élever le débat du poème
Mais ma jauge prend l'eau quand je suis trop bohème
Ce mont éludé me traverse encor l'esprit
Dans le temps où c'est Notre-Dame que je prie
Nous sommes flammèches d'un brasier innocent
Qui décent caresse et nous laisse incandescents
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Social
Publié le 18/04/2019
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J'aime bien le titre de ce poème Georges. Car dans quelques années, tu le reliras et tu te diras : ce sont tous ces instantanés d'impressions et de rêves qui me caractérisaient à l'époque, et dans ce futur Notre-Dame sera reconstruite, et tu repenseras à l'événement terrible auquel tu auras assisté quand elle fut en flammes. La vie est éternelle cycle fascinant... Merci de ce 17 avril 2019 immortalisé qui nous aura tous marqués, joliment mis en vers. | |
grêle |
au fil des impressions tu perds tes intentions et ça n'est pas plus mal!ta plume bohême prend son indépendance,choisit ses propres témoignages!!tu reliras plus tard avec plaisir....bises! | |
Aria |
Marine, merci beaucoup car ton commentaire est si réconfortant que j'aperçois déjà la nouvelle cathédrale...en rêve il est vrai. Mais les vers sont là pour se réaliser, puis la foi déplace les montagnes, et viendront de nouveaux temps, si Dieu me prête vie, ce dont nullement je doute. Et alors, comme tu dis, je relirai un certain 17 avril archivé dans mon coeur... | |
jacou |
Dominique, un grand merci pour ton enthousiasme communicatif ! Tu as raison, les doigts courant sur le clavier font parfois en toute fantaisie qu'un texte s'écrive. Tu as dispersé mon doute de bohémien ! Nous aurons plus tard plein de beaux témoignages, et je l'espère des jours heureux. Bises... | |
jacou |
J'ai un poème que j'ai volontairement intitulé : juillet 2009 Donc je comprends tout à fait ton désir de marquer cette journée en rapportant dans ce texte toutes les fébrilités qui lui sont attachées , en belles émotions que tu as voulu nous montrer à travers le feuillage particulier de ce temps précis ... Je t'admire Georges pour cette faculté de prendre en témoins les lieux, la nature et certains événements qui ont déteint leur couleurs sur le reste ! |
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Yuba |
Merci infiniment Assia pour ton message qui me va droit au cœur ! Oui en effet, marquer une journée d'une pierre, quelque soit sa couleur, dater un jour précis, ce que je ne fais jamais en principe en regard des poèmes, est bien utile au souvenir. Car Notre-Dame n'en finit pas de brûler dans mes yeux rougis... Mais ce jour a passé, et le devoir des hommes est de continuer à écrire leur petite histoire, de fourmi à ma modeste échelle. Moi aussi, j'admire en toi ta patience, ta gentillesse et ta ténacité, ici modératrice depuis tant de temps...et ta poésie ai-je besoin de le souligner...! |
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jacou |
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