Dans le doux vent, sur la colline,
Je me tiens droit comme un défi.
C'est dans cet air, brise câline,
Que frémit l'homme, et ça suffit.
La douceur, là, n'est qu'apparence
Que rien ne ruine, et nul effroi
N'éveille en soi désespérance,
Mais le plaisir, s'il y fait froid ?
Or ce doux air dévaste en moi
Le monde entier, le ciel pour toit,
Vaste en tous sens comme un émoi
Criant un nom peuplé de toi.
Je sais bien ce que vaut la rime
Et le roseau, la feuille morte :
Sévère vent où je m'arrime,
Désherbe-moi et loin m'emporte...
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 23/03/2015
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Commentaires
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Posté le 23/03/2015 à 15:41:43
je me suis laissée bercer.... | |
Odile sire-hervieux |
Posté le 23/03/2015 à 17:21:06
Très beau. | |
TANGO |
Posté le 23/03/2015 à 20:47:14
De la très belle poésie. Superbe | |
Poesie nocturne |
Posté le 24/03/2015 à 00:22:25
Merci à tous trois pour vos commentaires :-) | |
jacou |