C'était Paris l'hiver au canal Saint-Martin.
L'eau, le soir, semblait de l'essence ; il faisait froid...
Serrant nos manteaux, nous marchions main dans la main,
Mais sans trop nous rapprocher, proie pour l'autre proie.
Nos propos s'évadaient dans la nuit sans étoile,
Nul écho ne rendait leurs sons ; nous étions prêts,
Communiant dans nos voix marquées du même voile
Dans un semi-silence, près, de l'autre près.
L'un de nous fredonna alors un chant modeste
Par nous écrit pour fêter ce qui est sans prix,
Que retentisse de notes le temps qui reste
Et chacun pardonne et prie, pour l'autre qui prie.
Je vous laisse imaginer la suite à votre guise...
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 13/05/2015
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 13/05/2015 à 11:25:10
un beau début pour une nouvelle on se laisse emporter... | |
pat |
Posté le 13/05/2015 à 11:51:54
Un bel arrangement qui laisse effectivement la place à d'autres sources d'inspiration. | |
TANGO |
Posté le 14/05/2015 à 05:20:03
Un grand merci à vous deux pour vos lectures et vos commentaires ! | |
jacou |