Le deuil a des alarmes
Qui sont voilées de larmes
Sa rosée perles fines
En la pente opaline
Les pleurs n'ont solutions aux tourments des dilemmes
Y a-t-il un grand drame et ses navrants problèmes ?
Paraît pris de court le jugement émotif
Raisonnement du cœur qui bat bien trop à vif
La parole est absente
Quand descend sur sa pente
La tristesse en cascade
Pleurs pour une décade
Ils ont couru trop vite oh ces jours de pluie fine
L'hiver en neige drue fut saison clandestine
Sont morts avec rigueur les arbres dans la cour
Déjà ce sont parfums de fleurs qui font la cour
Toute odeur est nature
La fleur a sa fourrure
Du vivant d'un pétale
En sa fonction vitale
Quand te prend le bourdon qui n'a, lui, pas de ruche
Vois la belle abeille posée sur cette cruche
Suis-la de ton regard aguerri comme guêpe
Puis perds-toi au lointain et voile-toi d'un crêpe
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 03/05/2019
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quelle densité scripturale en arabesque bourdonnante merci amitiés:) | |
romantique |
j'aime beaucoup je ne sais pourquoi abeilles du bourdon qui cornent à nos oreilles abeilles christiques |
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marinette |
Il est triste mais si beau ton poème Georges! et cette alternance de vers cours et de vers longs sont comme des sanglots dont on entend de loin le bourdonnement dans une envie peut être de confier leur mélancolie ...alors moi, pour les réconforter, je les place dans l'apaisement, chez les favoris ! |
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Yuba |
J'ai lu le passage furtif d'une abeille comme l'enfance si vive pleine de panache et d'énergie. La nature toujours un temple maternel au frêle bourgeon qui deviendra arbre.. J'en suis ému de ma lecture Amitiés. |
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Babel |
Quel beau poème l'abeille fait bzzzz et moi ouin ouin je couine de lire ce texte bravo Jacou le croquant. | |
Plume borgne |
Sylvain, Marinette, Assia, Babel, Plume borgne : merci à vous cinq de vos lectures ! @ Sylvain : j'ai longuement aimé Maya l'Abeille, souvenir d'enfance ! Amitiés. :) @ Marinette : encore merci, le poème te doit beaucoup, ô abeille christique ! @ Assia : tes favoris sont une belle collection et un honneur pour mon poème qui est sanglot d'abeille dans l'univers. @ Babel : l'abeille est le symbole d'une enfance qui, comme elle, connaît une vie brève et vibrante, trop vite enfuie ! @ Plume borgne : plains-toi, tu aurais pu faire coin coin ou miaou miaou, mais si tu verses des pleurs alors ta fragilité d'humeur me plaît comme émotion de poète, le poète vrai étant celui qui se prête à toute émotion le temps d'une écriture ou d'une lecture. |
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jacou |
Ton texte est tellement mielleux que je l'ai (bu) lu d'un seul trait! Bravo Georges, amitiés. |
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barateur |
j'ai été envahie par des abeilles qui ne m'ont pas piquée comme dans le film de Lelouche |
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marinette |
Ahmed, grand merci à toi, le miel, je le chipe à la patte de la petite oursonne à tête de chat, et je le chipe aussi à l'abeille si talentueuse, la pauvrette ! Je suis ravi que cette ambroisie aie convenue à ton palais sagace ! Amitiés. |
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jacou |
Marinette, tu as cette chance providentielle qui n'appartient qu'aux stylites des déserts d'Orient, qui jamais ne chutaient ! Merci encore à toi, douce poétesse... | |
jacou |
Quel magnifique poème Georges ! encore un favori, j'adore notamment sa forme presque calligramme et que dire de son sens qui arrive à amener de la légèreté dans la pesanteur de la tristesse... On passe par toute une gamme d'émotions. Merci, pour moi aussi beau et fin qu'un poème d'Apollinaire... | |
grêle |
Merci infiniment pour ton commentaire enthousiaste ô Marine ! En conviant Apollinaire, tu fais remonter en moi le profond souvenir de ma première initiation poétique, en classe de Seconde...lors d'un commentaire de texte sur "Les Colchiques" d'Apollinaire, qui s'était bien passé. C'était il y a longtemps, c'était comme hier. Vraiment merci ! | |
jacou |
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