Aux rives des fleuves s'accrochent les captives
Herbes sauvages qui tapissent l'étendue
Les folles filles sont des Ophélie festives
Chantant pour décevoir un amant prétendu
Les rivières d'argent coulant entre deux bords
Sont parfois déchaînées quand les éclairs sidèrent
L'animal effrayé va se cacher alors
Dans le calme des fleurs aux parfums légendaires
Sur un tapis moussu dort le bel écureuil
Descendus des arbres chercher quelque noisette
Il croit que la nature exulte après le deuil
D'une rose trahie par un homme sans tête
Les filles recueillies baissant leurs beaux visages
Songent à se mirer dans l'eau jusqu'aux plongeons
L'hypnose est bien prisée, l'abandon des bagages
De l'amour est tentante aux durs regards des joncs
Ainsi les Ophélie fouillant les marécages
Vont aux étendues d'eau comme à leur sacrifice
Retenant dans leurs mains des fleurs nues et sauvages
Qu'elles offriront obole au passeur complice
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 08/05/2021
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Merveilleux. .. Quand j'ai lu ton poème "Ce que vivent les roses " Cela m'à fait penser à "Ophélie" Du coup je suis allée écouter la chanson de Johnny. .. Super que du bonheur ces instants que la poésie permet de vivre. .. Merci jacou :) |
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MARIE L. |
Un conte merveilleusement écrit Bravo, c'est tellement beau ! |
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Edelphe |
Bonsoir Jacou .. Ce Peintre est un Génie du Détail et d'une Certaine Vision de la Beauté Morte .. Réalisme saisissant ! Bravo ! LyS .. |
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Lys-Clea |