Chère amie, savais-tu que le temps nous condamne
À n'aimer qu'un moment murmuré pour mémoire
Que l'amour, de sacré, descendant au profane
Perd au piédestal, s'il s'enrichit d'une histoire
Tu savais cela et t'engageai d'aventure
Et tu portas douze ans les soucis de ton âme
Chargée de soutenir l'espérance future
D'un homme qui n'était pas digne de toi, Dame
Tu es la femme qui vient d'un songe ancien
Sur la tapisserie des émotions tu tisses
Des images miroirs, tes rêves furent liens
Mais celui-ci n'a pas voulu que tu sertisses
Je dirai ta beauté de longs cheveux si rouges
Tes yeux aux reflets verts, et, sans le maquillage
Combien tu resplendis, et si des ondes bougent
Les seuil gardant l'amour gagneront avec l'âge
Car il n'est aucun deuil d'avoir su tant aimer
Tu as l'âme amoureuse et tes jours seront dignes
Dans un conte courtois, d'être chantés, semés
De fleurs à tes pieds nus posées, hommage et signes
Que l'absolu du temps grave en bons souvenirs
Au cœur d'un homme où ton âme était salutaire
Ton passage mouvant a-t-il un avenir
Tel est l'amour que son regret vient, solitaire
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 26/09/2022
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Bonsoir Jacou, Le dépose en Favori ... Beau ! Magnifique ! S'il fut composé pour une Femme, en lisant une seconde Fois, j'y lis Autre Lecture : ces Vers iraient divinement bien à Dame Nature ... Mais ceci est Mon Interprétation .; ( j'ai osé le Dire , car j'ai hésité ... ) BRAVO ! A:) LyS .. |
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Lys-Clea |
Une invitation à garder de ces douze années le meilleur, bienveillante et chaleureuse, comme l'invitation d'un ami à tourner une page lourde et une aide sûrement, pour celle à qui le poème s'adresse | |
Edelphe |