Sabots d’argile
Une robe plissée bleu pâle
Oubliée quelque part
Dans le buisson ardent
Et dans mon tablier
Une douleur de vivre
Et un homme perdu
Et moi roulant toujours
Vers la belle fontaine
Trempant mes pieds lassés
Dans l’eau de tourbe humaine
Ou dormant sur un banc
Froissée jusqu’à la moelle
Et tenant par vouloir
Un peu debout à peine
Et n’arrivant jamais
Où le repos existe
Mélancolie du bleu
20 février 2013
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Écrit par justine
https://lapoesiedemarinette.blogspot.com/
Catégorie : Histoire
Publié le 11/01/2021
|
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Commentaires
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Posté le 11/01/2021 à 07:53:34
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oh que c'est joli... "un peu debout à peine", très sensible, merci ! |
capri  |
Posté le 11/01/2021 à 08:38:39
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Mais le buisson ardent ne se consume jamais! Quand à le tourbe humaine, hélàs, elle est loin de se tasser...mais tes mots se sèment comme une rosée! |
Banniange  |
Posté le 11/01/2021 à 11:58:35
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merci capri merci gio |
| justine |
Posté le 11/01/2021 à 19:02:41
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Bonsoir, Mélancolie du Bleu .. se peut-il là un Commencement de Couleurs où tant de Choses peuvent se raconter ??? Bravo ! LyS .. |
| Lys-Clea |
Posté le 11/01/2021 à 20:45:35
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Il devait être grand votre amour pour cet homme. C'est ce qui est dommage pour l'amour, plus grand il a été, plus grande est la douleur de la perte. J'ai bien aimé ce poème qui exprime votre douleur. Bravo! |
| Musouka |
Posté le 12/01/2021 à 10:52:13
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merci Lys merci Musouka |
| justine |
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