08]-Le salut du rêveur
Peut-être est il un monde que je peux conter :
L'empire de mon rêve qui s'offrit à moi
Comme autant de délices, transgressant nos lois
Nous livrant aux douceurs de nos baisers volés.
Le royaume semblait subitement renaître,
D'une guerre sanglante, qui avait vu tomber
Les plus braves soldats, les courageux guerriers,
Les glaives des rois détruire mille fenêtres.
Les paysages d'éden, de sang ravagés,
Donnaient peine à trouver un répit aux amants
Qui apaisaient d'étreintes le démon du tourment
Et le cri de la mort comme l'air insufflé.
J'aurais rêvé encor que l'on posât les armes,
Comme l'on eût laissé sur mes lèvres la vie.
Vingt ! Cent ! Mille baisers, jamais n'auraient suffit
A combler la faille de ce gouffre de larmes.
Et pourtant bien au loin, il batailla pour moi.
Je vis venir d'en haut, céleste conquérant,
Le salut de mon âme, et dieu je me repends
D'avoir vécu un jour aussi loin de ses bras.
R.L 22/12/2010
Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Amour
Publié le 23/12/2010
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de les-fugitifs au hasard |
Annonces Google |