Deux fleurs tombent à terre
Poussées par le vent
Deux fleurs, jonquilles innocentes
Couleur soleil doré
Mortes
Elles étaient mortes ces fleurs
Fanées, irrécupérables
Oubliées, rejetées
Et je sentais que mon regard
Étaient le dernier à se poser
Sur ces fleurs
Décrépites
Épuisées
Quittant l'ici bas
Qui sait s'il existe un paradis des fleurs
Où il ferait chaud et pluvieux
Sans fumée cependant
Sans mains pour les détruire
Qui sait
Je pense à elles souvent
-Je dis "elles" comme on parle d'amies-
À chaque début de printemps
Lorsque d'autre fleurs s'étalent
Pétale par pétale
Sur le sol humide, au milieu d'une flaque
Dans l'espoir qu'elles le voient, j'esquisse un sourire
Et en se déposant à terre, elles semblent me le rendre
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Écrit par light and shadow
La citation est le refuge de ceux qui ne savent pas penser par eux même
Catégorie : Amitié
Publié le 11/09/2011
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Commentaires
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Posté le 11/09/2011 à 18:26:10
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Bel écrit |
angelique  |
Posté le 11/09/2011 à 20:46:11
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J'aime l'amitié que tu as pour ces fleurs, et que tu nous transmet avec brio:!! |
| salomée |
Posté le 11/09/2011 à 23:22:05
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bonsoir light and shadow, moi, qui jardine je ne peux que trouver cet écrit fort beau, ce qu'il est d'ailleurs, tu fais preuve d'une grande senbilité ... et pourquoi ne pas penser qu'il existe un "paradis des fleurs" ... amitié poétique |
| marie-ange_old2 |
Posté le 12/09/2011 à 07:42:14
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Les fleurs ne meurent pas sans qu'on ait une pensée pour ce qu'elles étaient de leur vivant. |
TANGO  |
Posté le 12/09/2011 à 07:52:07
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tres bel écrit |
| Errant |