Le jour où tu viendras
Contempler les étoiles
Dans cette herbe que les rois
N'ont pas encore rendue sale
Ce jour là je te tiendrai
D'une main douce et frêle
Et, assis, je naviguerai
Recevant du bonheur à la pelle

Tu n'as pas le droit de partir
Tu ne le peux pas
Car mes jours fondent comme la cire
En l'absence de tes yeux froids
Tu oublies que nos âmes
Sont liées pour cent vies
Et que même si tu es une grande dame
Tu ne peux briser nos liens d'un cri

Je suis une éponge à larmes
Depuis que tu n'es plus là
J'ai jeté toutes mes armes
Dans l'irrespect des lois
Je tuerai les démons
Et traquerai les anges si tu le veux
Dans les puits les plus profonds
Là où là terre n'est plus qu'un creux

Mais les seules lames que tu aimes
Sont celles plantées dans mon coeur
Et que ton regard sème
Petit à petit, heure après heure
Je m'en vais mourir plus loin
Et enterrer mon fier amour
Mais j'espère retrouver ton chemin
Lorsque tu y passeras à ton tour