Une douleur m'attise dans le froid qui s'éloigne. Dis-moi ma belle, quelle est la source de mes larmes ?

Une douleur m'attise dans le froid qui s'éloigne. Dis-moi ma belle, quelle est la source de mes larmes ?

Quand nos vices visent un peu plus loin dans nos viscères. Quand la souffrance instable, nous oblige bien souvent à nous taire. Terrifié par la lame qui nous rend bien plus qu'éphémère. Regarder juste par la lucarne, un monde qui se pend, se perd.

Partir un temps, partir un soir, partir un matin d'hiver. Risibles sont les maudits mots qui passent, s'effacent, traçant dans le désert. À désirer sans satisfaire, on finit par se laisser faire, on finit par abandonner, oui sous le poids de la colère.

S'enfuir, s'extraire, s'enfouir si nécessaire. Partir, courir, pourquoi pas se foutre en l'air. Les souvenirs sont secondaires, les souvenirs sont des supplices qui glissent, glissent, glissent, se brisent puis nous enterrent.

Une douleur maltraite, oui, maltraite mon âme. Dis-moi darling, quelle est la source de mon mal ?

Une douleur maltraite oui, maltraite mon âme. Dis-moi mon ange quelle est la source de mes larmes.