Ma vue m'interdit de porter de hauts talons,
Si non je vais droit dans le sillon,
Une jupe un corsage et un chignon,
Je tout avec une canne, cela ne tourne pas rond.
Expliquer que l'on ne voit pas,
C'est parfois chanter dans un violon à demi voix,
La compréhension n'est pas de ce temps,
Les voyants ne se rendent pas compte quand on est dedans.
Ce n'est pas de notre faute tant pis pour les voyants,
Nous irons quand même droit au but dans le vent,
Même si le vent est un adversaire,
Nous, nous savons que nous sommes sincères.
Les voyants fabuleux sont comptés sur les doigts de la main,
Ils nous aident à traverser notre chemin,
L'opinion des non-voyants n'est pas celle des voyants,
Qui nous écarte parfois à contre-courant.
Perdre la vue est un traumatisme,
Où l'on ne trouve pas toujours l'humanisme,
Un chien est certainement plus compréhensif,
Il ne fait pas la différence et ne cherche pas à couper les tifs.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 17/03/2013
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Un magnifique poème qui nous sensibilise sur un problème que est, pour beaucoup je pense, inconnu. Je suis triste pour toi. | |
Marouette |
,,,, Que de souffrances in hac lacrymarum valle de nous reproduireurquoi? mais pourquoi? cela devrait nous dissuader el |
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flipote |