Trois semaines après un coma je m'éveille,
Sur un sommeil lourd où ma vue n'est plus pareille,
Je ne réalise toujours pas ce qui m'arrive,
Je me ressens comme un zombi qui dérive.
Le coma est un esprit que je ne vois pas,
Comme un démon qui s'est emparé là,
À 35 ans ma vie entière a basculé,
Avec des doutes qui ne sont pas élucidés.
La méningite allume le feu de la tête,
Sur des désespoirs qu'elle projette,
Me sauver à tout prix mais ma vue a disparu,
Dans un sillage de pas perdus.
L'hôpital et moi sont des distorsions,
Où je m'éclipse non sans appréhension,
Lorsque maintenant je reviens dans ce lieu,
Ma gorge devient une terreur à double nœuds.
J'ai vécu trois semaines à demi dans la mort,
Voilà ce qui a toujours été mon sort,
Les lumières de ma vie je n'en ai pas,
Puisque cette nuit d'hôpital ne se refait pas.
Désormais l'hôpital reste une prison pour moi,
Vous me comprendrez car je reste sans voix,
Je suis de nouveau confrontée à ce problème génétique,
Mais j'espère encore vous envoyer des écrits poétiques.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 29/06/2013
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J'en suis sûre si tu veux mon téléphone je veux bien te le donner ( parfois parler soulage un peu) | |
flipote |
Que d'épreuves à endurer ! Ton poème me touche au plus haut point. Quand tu écris "la méningite allume le feu à la tête", c'est exactement cela, j'en ai eu une quand j'étais enfant, mais le souvenir de la douleur m'en est resté gravé. Mais le coma, la vue qui a disparu... reçois toute ma compassion et si tu veux m'écrire en privé ne te gêne surtout pas. |
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Marouette |