Je dégueule de la douleur par les yeux
Je vomis ton amour d'un cri silencieux
Je griffe ma peau pour enlever tes caresses
Je me plie en deux, courbaturée de tristesse.
Sous la lumière des étoiles pas d'espoir
Rien de chic, rien de doux ni de pur
Juste moi, les idées noirs, du réel à voir
Comme mon âme, déshabillée, violentée de blessures !
Je suis un vase sans fond ou de l'eau
Ne finit jamais de couler
Je suis naufragée au milieu des flots
Qui ne cessent de se déchaîner...
Nageant à contre courant de moi...
Je suis à la traîne derrières des rêves
Comme une poussière dérisoire
Que ton souffle a balayé sans regret...
Et je m'éloigne, et je m'éloigne de moi
Le temps s'allonge de toi, mes nuits se raccourcissent
Mon esprit devient champs de bataille
Ou chacune de mes pensées, mortes, pourrissent..
Je t'aime.
Lo.
Écrit par lo
\" Le poète est un grand mytho qui s\'invente des thèmes pour sourire, pour énerver, pour qu\'on lui dise je t\'aime \" Grand Corps Malade
Catégorie : Amour
Publié le 21/06/2011
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Infiniment triste | |
flipote |
triste en effet PS: attention à l'orth |
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Lucyline |
Il fait mal de tristesse, ce poème. Gros bisous ! |
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Nighty |
franchement, l'ortho, c'était le cadet de mes soucis quand j'ai écris cette chose lol Merci pour vos commentaires :) |
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lo |
Un douleur palpable au creux de mots choisis par le besoin de jeter tes sentiments sur le papier. Je me reconnais dans ce poème. Bisous lo! | |
Harmonie |