je te fuis, tu es là hélas je te vois
tu me suis partout, tu veux ma peau je n'en peux plus
à mes jours tu fais l'âge
et mes dégouts et peines tu partages
or tu reclames toujours ta marionnette, tes jouets et ta sucette!!
sur mes souliers vernis ton poids me tue
et dans mes rèves de nuit, tu voles encore ses souliers
pieds nus, je marche devant les yeux de papa
de chez moi, je sors chaque matin
le parfum est mon habit la joie est mon parapluie
tu suis mon ombre....tu es mon ombre
que je vois sur les vitres de ma chambre
du bout de mes doigts je tiens mon tricot
j'efface ton sourire d'un seul coup
sourire capricieux, malicieux, jaunatre d'un pauvre salaud
et tu me salues sous cet arbre allongé les pieds croisés
nettoyant les dents avec une paille tirée de ce chapeau que tu mets
tu vis avec moi plus moi avec lui
tu le connais... lui aussi tu le vois
lui aussi tu le soupçonnes , tu tournes autour
comme sur une bête fatigués, là haut les vautours
lui aussi tu le vois, en larmois
hurlant l'amour au fond du vide de ses tours..hantées
par cette lumière au longue chevelure
il pense à moi, comme je pense à l'immortalité..
de cette attente ta jumelle qui fait les mille pas
en paralelle avec mon coeur qui souffre
et le sien d'envie et de nostalgie se fourdoit au fond des oliviers.
Écrit par lumière
mes poèmes , mes pensées, ma petite lumière...
Catégorie : Amour
Publié le 27/03/2007
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très bel écrit, Nour...! | |
MAZBRI |
le temps nous vole souvent nos precieux moment, on dit souvent qu'on le temps mais on ne sait pas qu'un jour on se retrouve face à... rien. merci Mazbri... |
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lumière |
Le temps nous fait naufrager petit à petit mais il ne faut pas le laisser tuer le peu de choses qu'il nous reste à vivre... Très beau poème. |
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petitcroco |