C'est une pauvre dame
Dont l'existence est une impasse
Trop de blâmes
Elle ne réclame qu'une place
Déambulant sans cesse
Arpentant tous les marchés
En quête d'une ivresse
Pour ce doux cœur asséché
Pas une seule fois la cible
Des flèches de cupidon
Qui par excès de zéle
D'elle éloigne ses ailes
Et les Dieux restent impassibles
Devant son cœur à l'abandon
ô-rrible haine
ô-pressant désespoir
terrassante peine
antichambre du purgatoire
Et cette amertume
Frisant le quasi palpable
Chaque jour la consume
Elle se croit foncièrement coupable
Et son arc depuis longtemps
Dépourvu de flèches
Figé dans le temps
Depuis qu'incessamment elle prêche
Le retour d'un doux rêve
Ne serait-ce même que d'un mirage
Accalmie qui achève
Cet effroyable orage
Toujours elle s'enlise
Dans la pénombre de ses pensées
Source de ses hantises
qu'elle s'afflige à ressasser
sourires effacés
dans des espérances glaçées
par cette fatalité
qui toujours l'achemine
vers toutes ces contrées
où les ombres culminent
Mais elle fait pousser des fleurs
Dans un espace de son coeur
Pour qu'un prince aimant
Cessateur de ses tourments
Vienne cueillir les plus belles roses
Et détruire les plus moroses
Écrit par lyrime
Silence
vis,pense l'instant pense la vie qui danse prend la main qu'elle te tend Catégorie : Triste
Publié le 07/10/2011
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Oh la ! On touche a du sérieux ! Texte réussi. Bravissimo ! Papirman |
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Papirman |
bonjour lyrime, bienvenue parmi nous, très très bien écrit, un sujet bien mené que j'ai pris plaisir à lire et relire .. amitié poétique |
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marie-ange_old2 |