Le silence hurle d'acouphènes dans mon esprit brouillard
Ma tête pèse 16 ans de souvenirs
Et le rêve mort-né de l'avenir
Se meurt aujourd'hui dans le désespoir
Je n'en peux plus bouger de cette vie dissonante
Aujourd'hui je suis handicapée
Pourtant je ne me rédous à me coucher
Que lorsqu'a trépassé ma nuit redondante
Je n'en peux plus respirer de ce monde qui se presse autour de moi
Confinée dans un univers qui périclite
Et je m'abîme de m'accrocher lorsqu'il n'est plus que mythe
Lorsqu'il n'est que folie, lorsqu'il n'est plus moi
Je trépasse en silence dans un rêve qui se meurt
Je pleure son absence dans les heures, elles désertent une à une
Ma vie déplacée qui me déborde inopportune
Tous ces souvenirs qui ne m'appartiennent plus
Ce passé que je ne me reconnais pas
Me font prisonnière d'un autrefois trop présent
Je regarde impuissante la vie me filer entre les doigts
Comme si déjà je n'étais plus
Je n'en veux plus de ce poids étouffant
Je n'assume plus rien quand mes repères explosent
Ma survie plus basée que sur de fragiles croyances
Ma raison gît dans de sinistres catacombes
Et comme si soudain tout m'était inutile
Je ne cherche plus à éviter le couteau qui tombe
Écrit par macLoscope
et si je pleure sur le livre
c'est que je ne sent plus le sol sous mes pieds Catégorie : Triste
Publié le 17/11/2012
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Bien sûr ce texte interpelle, le fond est expressif la forme discutable certains mots sont mal choisis pourtant il émane de ce poème une douleur extrême qui m'émeut mais je sais pour l'avoir vécue combien bien d'autres que l'adolescence est le plus grand des maux on peut en guérir n'en meurt pas poétiquement s'entend, amicalement ! | |
amnous |
Faut avoir espoir en la vie, une foi à toute épreuve, | |
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