A Paris sur son scooter
Dans le froid de l'automne
Il préfère au RER
La liberté que ça donne
A fond vers son taf il file
Tous les matins sans questions
La semaine travail et ville
Puis train famille maison
Un jour l'accident intime
Grain de sable féminin
Et broyée la machine
Et compromis le destin
Un couac dans les rouages
Déréglé le métronome
La tête dans les nuages
Ce n'est plus le même homme
A nouveau il sent son coeur
Cogner dans sa poitrine
Redécouvre la douceur
Un regard qui illumine
A Paris sur son scooter
Les doux moments résonnent
Il rêve de sa mie et préfère
Ses bras qui l'emprisonnent.
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Commentaires
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Posté le 27/02/2012 à 05:31:07
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maline, maline ! Si seulement je pouvais percer ton secret ! Si seulement ma muse pouvait vers la tienne voler pour apprendre l'art de faire entrer les petits riens de la vie moderne dans le concert profond de la poésie lyrique ! Ce poème est une oeuvre accomplie ! La machine c'est l'homme, l'homme la machie, et aucun des deux, et les deux mis ensemble ne résiste au dard de cupidon, et les deux mis ensemble vont droit vers l'accident intime, "ce grain de sable feminin" ! Nous ne pouvont rien contre vos charmes ! |
wendinmi  |
Posté le 27/02/2012 à 06:30:43
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Très beau. C'est comme çà que commence la prise de conscience de l'amour. |
| TANGO |
Posté le 27/02/2012 à 09:32:58
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C'est très joli, on souhaiterait que tous les accidents se passent ainsi ! |
| Bragi |