Oh mon dieu,
Les larmes coulent sans cesse sur mon visage,
Tu es partie, morte,
Ton corps est tout glacé,
Et je ne réalise même pas que tu n' es plus là,
Quand tu pleurais, j' essuyais tes larmes,
Quand tu criais, je combattais tes craintes,
J' ai tenu ta main pendant toutes ces années,
Je n' arrive pas à effacer la blessure,
Car elle est trop réelle, trop présente,
J' ai sans arrêt l' impression que tu vas ouvrir la porte à n' importe quel moment,
Cela ne se reproduira plus jamais,
Mais bien que quelque part tu sois toujours avec moi,
Je me sentirai toujours aussi seul.
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