La palpitation de nos cœurs n'est qu'un chœur
De nos douleurs évincées de toutes les peurs
Comme des aphones tissant leurs symphonies
Comme des éblouis tâtant leurs monotonies

Au salon de mon domaine je crie sans mots
Ce cri profond il est devisé en écots
J'adore parler mes atomes constellés
Auxquels je suis beaucoup attaché et brélé

Les saveurs occultes des parts unanimes
Me transportent vers des univers sublimes
Chacun d'eux se lamente à l'improviste
Chacun d'eux fait des sonorités légistes

Faut-il faire une féerie sensorielle
Crucifier nos anatomies matérielles
Peut-être à la fois mourir et renaitre
Peut-être apercevoir l'isthme célèbre

L'art mystique ne pourra qu'être correct
Pour agrémenter nos meilleurs secrets directs
En sons dissimulés et en sons démêlés
Soliloquer serait une clé non scellée