Assise dans un coin fermé ; son œil borgne
Mon aïeule, ne bougeait ni droite ni gauche
Ses paumes étaient coulées sur son épargne
Elle n'avait pas une pensée farouche
Certains hôtes n'aimaient pas sa taciturne
Elle demeurait concentrée sur son regard
C'était moi sa gaité diurne et nocturne
Car j'avais beaucoup de souci à son égard
Elle avait un supérieur sang mystique
Où la modeste âme vivait en force
Elle s'était repérée en arabesque
Triste de ne pas ôter un tel écorce
De sa maison elle n'avait qu'un seul dos
Evincer celui qui risquait de la cingler
Délicatement avec un esprit éclos
Elle n'autorisait jamais de se bigler
C'était une femme de fer dénuée de peur
Une telle conduite n'avait pas d'égal
Son baiser dans mes yeux avait une douceur
Toujours savouré, un tel sentiment jovial
Écrit par megapdg
il n'est jamais trop tard pour bien se changer
Catégorie : Histoire
Publié le 02/11/2019
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Un bel hommage à votre grand mère. Merci de nous l'avoir offert |
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Belle de jour |
Nos grands-mères restent dans notre coeur . elles font partie de notre origine. J'ai aimé votre poème | |
roserose |
ah oui les grandes meres sont les plus belles femmes du mondes | |
megapdg |
Poignant poème, je sens combien le souvenir vous est présent encore, à travers les mots de ce poème. Bravo et mes hommages à votre grand-mère ! | |
jacou |
merci jacou | |
megapdg |
Elle est trop belle cette grand-mère et qui sait être force et douceur à la fois... Bravo Mega ! |
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Yuba |
Portrait d'une femme exceptionnelle qui restera dans ton coeur... Merci Mega, c'était très émouvant ! | |
grêle |
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