L'immortel

Dans un lieu muet où le vent ôta sa tenue
Sous un arbre taillé ; une femme menue
Prête aux cruels pleurs ; prête à recevoir
Un fœtus aux cheveux châtains ; prêt à se voir

Quoi qu'il soit ; elle était sur sa face
Face aux aléas ; il était hors sa race
Ses cris posés cessaient une fois le ciel muait
Disons une gerboise, un rat stupéfait

Ses regards d'une moire sanguinolente
Mettaient quiconque en pause somnolente
Ses rampes bouleversaient tant de mesures
Les fourmis ainsi sortaient de leurs masures

Le firmament prenait son état scintillant
Que le nouvel ilien ait son pouvoir veillant
Tout en cherchant une mère accueillante
En clin d'œil c'était une trapue aveuglante

Il ne manquait pas la bonté innocente
Elle dormait sans une peur agaçante
Au moment où la porte se mettait en clac
La dame pourvue de tous les états de trac

Sans attendre le soleil il était là-haut
Sur un rocher où il pensait à un assaut
Des troupes raciales soi-disant câlines
Ne cessaient de changer ses idées malines

Naturelle race ou être pugnace
Libéré de stress humain et de Carence
Rien n'égalait son charisme magnétique
Parfois aphone parfois narcissique

Solide stature aux traits biens burinés
Même s'il était aux régimes raffinés
Seuls en convenance ses orteils linéaires
Tous n'étaient que des résultats légendaires

La bonne dame n'était plus aux stades durs
Son fils adoptif faisait tous les actes murs
Jour après jour les choses marquaient des points
Comme une reine aidée par ses adjoints

Il était contre Les obstacles terrestres
Comme un martien ému des champs des astres
Que des sauts que des transferts portatifs
Et toujours étonné de tous les points massifs