Nous dénions le néant en toute placidité
Nous refusons le refus en toute lucidité
Nous garantissons l'erreur sous une pression
Nous chassons les rivaux sous une reddition
Mornes créatures nues à des lieux encombrés
Sur des bords de sentiers ils sont enténébrés
Adossés à leurs rebuts tout en reniflant
La colle aperçue aux chemins répugnants
Ils sillonnent tous les points de notre ville
Pour de déchets qu'ils estiment utiles
Aux yeux des uns ils sont de mauvais Loufoques
A mes yeux ils sont de gens trop bénéfiques
Teints de taches moisies aux couleurs basanés
Aux crins Hirsutes des téguments profanés
Pauvres errants pauvres divagués nocturnes
Combien de fois faut-il orienter l'aumône
La nuit aux ailles brillantes nous pèse fort
Sur nos cœurs défiants et défectueux ; quel sort
Nos raisons à idées déboussolés oh dieu
Ramène-nous auprès de ceux en silencieux
Écrit par megapdg
il n'est jamais trop tard pour bien se changer
Catégorie : Social
Publié le 27/09/2019
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Que de combats à mener... joli poème subtile dans la précision des images... merci megapdg! | |
Dafide |
Méga. J'ai apprécié vos vers et leur cause | |
Belle de jour |
je suis triste quand je vois ces types de gens qui n'ont pas de loges ni habits et pire encore personne ne leur donne rien dommage |
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megapdg |
Il est poignant ce poème ! Et j'aime que la belle poésie soit aussi un vibrant hommage un cri de coeur utile envers les plus démunis...bravo Mega ! |
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Yuba |
C'est un Cri de révolte contre le sort des plus démunis d'entre les démunis, et nous sommes tous concernés, parce que les enfants à l'abandon, les pauvres sur le bord des chemins, c'est la société que nous organisons et qui se paye de leur abandon, j'apprécie beaucoup ce poème et son souci de contester notre organisation, notre ordre. | |
jacou |
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