C'est un coin de douleur ou pourrissent les âmes
Au milieu, un torrent de fiel charrie les peines
Jusqu'aux rivage d'un océan rouge de larmes
Parfois, par hasard une fleur pousse à peine

J'y trouve le sommeil sur un lit de colère
Un sommeil troublé par les démons amicaux
Qui m'engagent à me nourrir de leur chair
Et à boire leur sang comme si c'était de l'eau

Je n'ai qu'à me laisser aller vers l'envers
Ils me guideront vers un monde de cohérence
Un monde franc, tranquille sans mystère
Un monde de mal, un monde de confiance

Mais un monde vraie qui dit son nom
Un monde qui ne trahit pas qui est fidèle
Qui assume les faiblesses de ses démons
Et la force de mon âme en dentelle

Je me réveille sur une couche d'espoir
Le jour une nouvelle fois me presse
De fermer la porte aux profondeurs noires
De croire en ce monde qui me blesse

J'irais ainsi de nuits rouge en jour vide
Jusqu'à ce que j'abandonne mes armes
Et que je rejoigne, serein mais livide
Ce coin de douleur ou pourrissent les âmes