Adossée à la fenêtre,
S'allumant une cigarette,
Elle observe la fumée dansante,
Et l'aube se lève frissonnante.
Cette nuit
Elle a encore rêvée de Lui,
Ils avaient fait l'amour
Il murmurait « pour toujours. »
Ce matin il fait froid
La neige fondu sur les toits
La nature se réveille,
Mais elle se sent si vielle.
Son cœur a fané,
Il s'en est allé,
Et adossée à la fenêtre,
Une larme dans ses yeux vient de naître.
Elle n'arrive pas,
Elle espère à chaque fois
Qu'il reviendra,
Que ça recommencera.
Elle se surprend encore,
A l'attendre dehors,
L'entendre arriver,
L'écouter jouer.
Dans la rue elle se retourne,
Autour d'elle le monde tourne
C'est à pas hésitants
Qu'elle tente d'aller de l'avant.
Face à ses amis,
Courageuse elle sourit,
Mais chaque matin,
Les larmes nocturnes elle sèche de sa main.
Le cœur vide,
L'esprit tourmenté,
L'âme déchirée,
Les veines prêtes à éclater.
Les apparences
Ne comptent pas ce soir
La souffrance
A pris le dessus dans le noir.
Adossée à la fenêtre,
Regardant se consumer sa cigarette,
Une larme sur sa joue entame la descente,
Un peu avant qu'elle ne presse la détente…
Écrit par morgi
Ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
* http://nere-historioa.skyblog.com Catégorie : Triste
Publié le 29/05/2007
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assis a ma fenetre je lit ton texte et je sens une larme de tristesse coulée sur ma joue...... joyeuse tristesse.... joyeuse pour la beauté de tes mots.... tristesse pour le denouement de ton recit | |
mcjokers |
oh... *touchée* merci |
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morgi |