Prisonnière d'un brouillard,
perdue dans les rues sombres et noires.
Seule, je me sens envahit par le désespoir,
la ville devient pesante quand il est tard.
De tous cotés, j'entend des bruits,
un chien qui hurle à la nuit,
une pendule qui sonne minuit,
des chats qui se battent ou s'enfuient.
Tous ces sons stridents et menaçants,
et ces chemins et croisements déroutants,
cette éclairage diffus et inquiétant,
créé un environnement des plus angoissant.
A chaque pas, mon cœur s'affole,
on dirait que quelqu'un me suit,
ou peut être je deviens folle.
Que faire? une voix me dit fuit.
Je cours vite vers la première avenue,
de toute façon, je suis déjà perdue,
mes pas résonnent dans le silence de la rue.
Je suis sauvée ma maison est enfin en vue.
Je ferme la porte à double tour,
j'allume pour qu'il fasse plus jour.
Je m'allonge sur mon canapé de velours
et repense à mes peurs avec humour.
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ça me rappelle quelque chose...sans doute un sentiment déjà rencontré. Joliment écrit. |
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Morch |
Merci :) | |
nade77 |
Trés beau, avec un univers crée de toutes pièces... en lisant, on est dedans... | |
Mider |
oui ,mider a raison ,plus qu'un poème il s'agit là d'une scène qui peut être réelle mais aussi onirique( même si ce genre de rêve tiendrait plus du cauchemar ).Bel écrit ,en tout cas ! | |
Alexandre-glaucos |