Salutations
De votre statue
Le vert courant s'épuise en sa larme dernière,
La Saône a versé vain ses peines beaujolaises
Qu'elle exhibe évidée, ses entrailles de glaises.
Son amant désavoue leur si douce croisière :
Le Rhône azuréen ne suit plus que l'ornière
De vos mots sur son onde et vos grèves lyonnaises.
Il vous rêve et s'oublie, délaissant les cymaises,
Pour ne plus se gonfler qu'au foehn de vos paupières.
L'univers rhodanien perd l'union de ses flots ;
Se dessèchent les lits en lentiques sanglots,
Où le marne abreuvé de vos grâces fluviales
En marbre rejaillit sur la place alluviale :
Votre sculptée beauté, ô naïade influente
Dont le charme a tari la zone confluente.
og
Écrit par og
Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée
Ne peut plaire à l'esprit quand l'oreille est blessée. N.Boileau Catégorie : Amour
Publié le 24/06/2011
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Commentaires
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Posté le 24/06/2011 à 16:02:00
Belle écriture de haut niveau et j'aime cette façon de décrire le fleuve si sensuellement. Bises. |
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Nighty |
Posté le 24/06/2011 à 18:30:19
De très haut niveau, même... waaaaaaaaaaaa, ça, c'est de la poésie ! | |
Mistake |