Salutations
Les marâtres serpents ont des voiles dorés,
Des phanères polis caressés de cuivre ;
Ce diadème oublié, ce roman d'un cul ivre,
Une écaille de vie à présent ignorée...
Le phalène somptueux, d'un gai vol arboré,
Scintille dans l'orée, comme à l'aube le givre.
Mais en morne rampant broutant l'arbre pour vivre,
Cheminait en premier la chenille abhorrée.
Chaque pan du passé eut sa propre nature,
Désuète et délaissée quand pointe âge plus mûr.
L'occis temps point ne pèse à l'orient de l'instant.
Et celui qui jadis, sémillant ou vilain,
En croissant peut muer en granit ou en lin.
La seconde égrenée ne le garde constant.
og
Écrit par og
Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée
Ne peut plaire à l'esprit quand l'oreille est blessée. N.Boileau Catégorie : Divers
Publié le 11/06/2011
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de og au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 11/06/2011 à 17:52:13
Puissant! Bravo! Seul le papillon peut juger de la chenille qu'il fût :) | |
Dulac |
Posté le 11/06/2011 à 21:13:08
Nice Chouette papillon ;) |
|
Mistake |