La ville reste calme
Et les heures s'inscrivent
Sur les pages
D'un cahier d'écolier
Au dehors près d'une rose des sables
Un vieil homme rompant son pain
Écoute fuir les minutes
Et fait l'éloge du printemps
Dans l'épaisseur d'un hiver
Qui ne reviendra pas
Longtemps il guetta
Le sable chuter
Sa douceur infinie
Faudra-t-il qu'il se perde
Au vécu de l'instant
Dans ce trouble éphémère
Les dunes
Marchent entre nous
Le battement d'un coeur
Fluant un ailleurs commun
Et son sommeil guette
Un rêve qui attend
Ce vieillard tremblant
Qui doit quitter la table
Et souffle dans le vide
Jusqu'à ne plus souffrir
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Commentaires
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Posté le 16/03/2014 à 00:45:30
Le premier vers me rappelle mon village natal. J'y pense tous les jours. | |
Intruder |
Posté le 16/03/2014 à 15:29:51
Absolument magnifique ! J'aime beaucoup ! | |
coehlo |
Posté le 16/03/2014 à 16:20:07
Sur le chemin du vieil homme on à fait un agréable parcours sur les portes du printemps Bien écrit |
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coeur.de.saphir |