Les étoiles se dispersent
Sur notre destinée
Et mon corps meurtri
S'engourdit en ce lieu
Contre toute volonté.
Sortir de l'azur dormant,
Poser sa main au matin
Sur une roche humide,
Tous les hommes vont à pied,
Aux yeux mornes, oubliés,
Sentinelles nomades
Qui parsèment l'espace,
Leurs besognes accomplies,
Ils égrènent leurs rêves
Sous un palmier rugueux
Dans son ombre éploré.
Dans leurs âmes éperdues,
Un éternel tourment,
Leurs voix se sont mêlées
Aux murmures des prières
Leurs doux chants mélodieux
Cadencent au loin l'espace
Avec le cœur qui bat
Assis, indécis, emporté,
Tout mon être aujourd'hui,
Est par toi, déserté,
Car ici-bas, pourtant,
Dans l'infini présent,
L'absence, comme l'amour
C'est toujours l'autre.
Naji OKBA.
A MPR.
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Commentaires
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Posté le 22/09/2020 à 06:26:21
J'ai beaucoup aimé votre texte. Je l'ai lu plusieurs fois et avec chaque fois comme une nouvelle découverte s'offrait à moi. Bravo. |
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Iloamys |