La vie a fait de moi, une fée
Un ciel sans couleur, sans âme
Une simple fée sombre et noire.
J'étais là dans votre monde, malheureuse
Croyant que seuls vos regards, assassins
Pourraient faire de moi un être, aimé.
J'ai souffert, caressé vos envies
Frôlé couleur après couleur
Sans trouver celle qui m'apaiserait.
Les larmes ont coulé, souvent
En délavant les coloris, vives
Pour des teintes sans, vie.
Mais un jour, un homme
A croisé mon regard.
Il y a découvert milles nuances
A su voir poindre
Etouffée, la couleur.
Avec patience, il a gratté
Chaque couche superflue
Subissant l'acrimonie
Sans jamais s'éloigner.
Parfois pourtant,
Ses larmes glissaient
Mais avec elles un pigment s'effaçait.
Sa tendresse a porté ses fruits
Et un jour je me suis retrouvée blanche
Comme au premier jour.
une nouvelle palette s'offre à moi
Où marier mes arlequinades à l'envie
Une vie à colorer sans attendre
Que ma peinture vous plaise.
Écrit par p'tite fée
pourquoi s'encombrer la tête avec des souvenirs que l'on transforme en désir et en rêve, quand la vie sait quoiqu'il arrive bien vous faire redescendre sur terre... les rêves ne servent à rien si ce n'est à souffrir.
Catégorie : Divers
Publié le 17/10/2014
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de p\'tite fée au hasard |
Annonces Google |