Symphonie pastorale.
Avril doucement prend sa place
Mars a enfin rangé l'arrosoir
Après le temps des saints de glace
Nous pourrons nous saisir du plantoir.
Les jardins s'orneront de plants verts
Tomates poivrons aubergines
Se plantent lorsque Mai le requiert
Et que s'enfuit la sauvagine .
Dans le jardin où le lilas blanc
Exhale ses fragrances folles
Un merle noir sifflote au vent
L'écureuil roux lui caracole.
Alors que dans la fourmilière
S'activent ouvrières empressées
La mésange elle s'affaire
Et picore les larves délaissées.
C'est le temps où éclot la glycine
En grappes mauves exubérantes
Elle flirte avec l'aubépine
L'image en soi est si charmante.
Assis sous le figuier cinquantenaire
Je m'imprègne de senteurs florales
La giroflée s'incline primesautière
Sur le lys qui l'emmène au bal.
M'envahissent sais-tu des pensées
Où règne ta douce image
Et je songe à mes rêves passés
Qui sont partis avec l'orage…..