Le chant des cigales m'interpelle
L'été qui chemine vers la fin m'apelle

Au son de toutes ces voix dans la maison
Les souvenirs fusent en tourbilon

Cette louche t'appartenait maman
tu n'es plus là depuis 20 ans et pourtant

Et toi papa qui te juchait sur le canapé
Me voilà à ta place moi même juchée

De ces souvenirs qui ruissèlent sur les murs
J'en fait des nattes et je les trouve bien durs

L'usure des jours passés à vos côtés
Ont donné des instants d'arrière pérénité

Il est temps de partir pour moi aussi
Pour fuir cette lourdeur qui me détruit

Écrit par philomène
vivre l'instant présent
Catégorie : Divers
Publié le 27/08/2017
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
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Commentaires
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Posté le 27/08/2017 à 12:44:23
Merci du partage!
J'ai aimé le cadre, et ce tiraillement entre passé et avenir, des objet anodins faisant revivre le passé qui emprisonne parfois...
Zigzag
Posté le 27/08/2017 à 15:07:25
J'aime comment vous convoquez les souvenirs du passé pour mieux vous en séparer à présent que la vie appelle. Merci pour ce partage des jours anciens.
jacou
Posté le 27/08/2017 à 17:08:46
Merci pour ce poème que je trouve déchirant! Ceux qui sont partis nous regardent comme un reflet et nous font comprendre que notre tour viendra.
eliosir
Posté le 27/08/2017 à 19:06:57
Des souvenirs qui vous rappellent des bonheurs passés, une filiation essentielle, mais qui vous rendent aussi triste et mélancolique. Le paradoxe est bien rendu
Verdon
Posté le 27/08/2017 à 19:22:31
Joli poème très imagé et criant de sincérité
Je retiendrais : " De ces souvenirs qui ruissellent sur les murs,
J'en fais des nattes et je les trouve bien dur"
Lhyndae
Posté le 27/08/2017 à 19:45:21
Merci de votre lecture et vos commmentaires. Oui la maision de notre enfance abrite bien des bonheurs mais les deuils alourdissent les souvenirs
philomène
Posté le 28/08/2017 à 07:44:30
Le passé familial surgit des murs de la maison comme un miroir qui restitue l'image le temps d'une présence. C'est une belle recherche d'émotions.
TANGO
Posté le 29/08/2017 à 02:07:49
Je ne suis pas très hardie dans une maison hantée mais là même si la mélancolie s’est emparée de vos vers, cette maison a une âme chaleureuse et créatrice. Joli poème Philomène.
suane
Posté le 30/07/2020 à 21:49:43
Magnifique poème très sensible. Merci Philomène
creature
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19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
Si seulement cette imagination était réelle...
14/04 04:31I-ko
imagine tous les gens vivre leur vie en paix
12/04 07:39Ocelia
Imagine les gens vivant pour maintenant, imagine si le paradis était un mensonge. Lennon
11/04 04:10Sarahg
À méditer pour vous en ce jeudi.
11/04 04:09Sarahg
"La folie est un don de Dieu". Jim Fergus

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