Les heures les jours et les semaines qui s'écoulent
Sont comme autant de gouttes d'eau dans l'océan
De l'infinie pérennité de l'horloge qui nargue et qui scintille
Sur le flots des vagues des espérances
Elles ramènent vers le rivage l'écume de ce que le labeur amène
Pendant que le courant profond englouti dans sa course
Les sources vives de ce que le lendemain pourrait promettre
Et dessine parfois des tourbillons de nos attentes qui s'exaspèrent
En trépignant du pied sur le sol du vécu un peu trop rigide
Le ciel observe sagement ce manège incessant en souriant
Immensité du ciel que le champs de visibilité peine à englober
Ce sont parait-il les étoiles qui filent de nos vœux dans tous les sens
Pour que là ou que l'on tourne la tête ou que l'on penche une idée
On finit par entrevoir la trajectoire de la destination peut être

Vagabondage des vies quand le temps affole les chimères
Qui tournoient et virevoltent dans le cheminement de nos espoirs
Où l'obscurité de la nuit alimente le mystère
De ce que nous sommes ce que nous fumes et ce que nous deviendrons

Inspiré par l'insécurité vécue actuellement dans mon pays où tout devient inconnu et expectatives macabres. La poésie allège les maux