Tu es là, étendue, immobile et livide
Les murs résonnent d'un silence morbide
Tonnerre en sourdine, violence muette
Visages consternés, mines défaites
Mes jambes se dérobent, je suis à genoux
Ma tête se plonge dans le creux de ton cou
Mes lèvres trempées cherchent encore sur ta peau
Ce qu'il reste de vie, ce qu'il reste de chaud
Il me vient des je t'aime, des pourquoi, des comment
Tout mon être rengorge de sourds hurlements
Je m'agrippe à ton corps et je me retiens
Des questions et comment accueillir le matin
Comme on apprend à marcher, à parler, à écrire
On apprend à aimer, à laisser, à bannir
Mais rien n'a le pouvoir de nous préparer
Au jour du départ, à l'heure de quitter
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Commentaires
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Posté le 27/11/2007 à 13:40:10
On n'est jamais prêt, Philomène, c'est sûr. Ton poème est plein d'émotion et me parle beaucoup. Courage à toi. | |
Nighty |
Posté le 27/11/2007 à 20:16:26
Magnifique poème qui me donne les larmes aux yeux, oui on n'est jamais prêt pour l'accueillir | |
pichounne |
Posté le 28/11/2007 à 17:17:56
merci à vous 2. ça s'est passé il ya 10 ans. j'ai décris l'évènement à la manière dont je l'ai ressenti à cet instant précis. c'est dire qu'on n'oublie pas... | |
philomène |
Posté le 29/11/2007 à 01:31:55
Très beau poème rempli de beaucoup de sensibilité. J'aime beaucoup. | |
MASTAHA |