Coup de sax, envolée lyrique un soir de mai déclinant. Il y a des jours où la vie appelle les démons. Une douceur, un son, une mélodie qui n'en finit plus! Oh que c'est bon la musique ! L'âme est accordée à la contrebasse par un soubresaut de batterie. Les trompettes à tue tête, Freedom ! Freedom ! For your brother and sister ! !Freedom! I love for me…Une voix, le sourire radieux de Mim…On devrait la faire cette révolution ! ! !
La liberté c'est la folie d'exister, l'envoûtement par des esprits qui vous mettent en transe. Une dégringolade de sax rythmée par une contrebasse en furie qui n'en peut plus d'exister dans les graves. La quadrature du cercle pourrait être bouclée mais le destin est coriace. Les trompettes s'acharnent à maudire ce rythme composé. La matière devient sirupeuse, la vie coule comme un chant d'esclave au milieu du désert. Pourquoi aussi peu de gens libres ? Pourquoi autant d'élan de liberté ? Paradoxe de la condition humaine : vivre ensemble et exister seul.
La liberté c'est partir sans savoir où l'on va. C'est un « lazy » allongé sous la pluie un soir d'orage, un homme au milieu de nulle part. Un rang de quilles renversées par l'ivresse des profondeurs. La liberté, ce sont les atomes qui retrouvent leur vérité, la désintégration, le retour à la vie primitive.
Que faire de la vie ! ! ! Une œuvre d'art ? Puis un musée d'art moderne ? Peindre la liberté ? La jouer ? L'écrire ? Il n'y a pas d'œuvre d'art sans amour, sans mépris, sans dérision, sans tristesse, sans désespoir ! La liberté c'est l'expression de la palette des couleurs, des sons, des mots.
La folie me prend par la taille pour me faire valser vers les cieux obscurs mais ô combien envoûtants ! L'ivresse du sax rien ne la vaut.
Ce que j'aime c'est le clair-obscur, le bien le mal, le concret l'abstrait, l'euphorie la dépression, le bleu le rouge, la candeur les ténèbres. La perfection n'est pas de ce monde, tant pis pour ceux qui aiment l'ordre.
Je suis un homme libre ! ! !Je m'étourdis au son du sax et de la contrebasse ! Je m'enivre de vins capiteux, je jouis devant la fermeté de tes seins.
Écrit par philou
Crise du grand large pour marin dantesque...
Catégorie : Amitié
Publié le 26/12/2008
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