Des rêves
Juvéniles
Ont pénétré
Mon corps.
Allaités de sérénité,
Ils ont commencé à germer.
Une sève encore humide ruisselle,
Dans les cavités que ces rêves creusent.
Elle devrait bien coaguler,
Ou bien encore s'évaporer.
Pouvant faillir et s'affaisser,
Un corps troué est oublié.
Si tu pouvais panser mes rêves.
Si tu pouvais penser mes rêves,
En suivant les sillons qu'ils creusent,
Afin qu'ils puissent se dépasser,
Comme refusant cette nature,
Cette totale éphémérité,
Dont leur objet est constitué.
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