Debout, à l'orée de ce long couloir tamisé, j'hésite.
A l'issue de ce corridor, un halo intense s'avère étoffé.
J'embrasse le plancher de par mes pas et je m'infiltre.
Prudent, j'ouvre une porte et là, mon passé s'apparente de l'imparfait.
Tout est là. Figé, immuable, comme des astres suspendus dans l'espace.
Les jouets de mon enfance, des épisodes en pointillés d'un préambule.
Des pages de réconfort, des événements troublants. Où se trouve la surface ?
Des instantanés de joie, des heures de monotonie. De tout çà je me dissimule.
J'enclenche la seconde poignée et là, je me vois tel que je suis.
Un funambule déambulant pieds nus sur le fil du rasoir.
Rêveur illuminé, romanesque abstrait, idéaliste d'autrui.
Un silence d'amour, un espoir indéfini, artisan de l'illusoire.
Et toujours cet éclat au dos du dernier rempart, l'ultime issue.
Mon futur est la dernière chance pour laisser une trace de mon passage.
Dans cette pièce, tout est flou, j'aperçois à peine quelques imprévus.
Mon avenir n'est pas établi, j'écris mon propre scénario, j'envisage.
Écrit par plume pourpre
CARPE DIEM
Catégorie : Divers
Publié le 23/10/2018
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Rêveur illuminé, romanesque abstrait, idéaliste d'autrui... Mon avenir n'est pas établi, j'écris mon propre scénario, j'envisage... |
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silencieuses59 |
merci Silencieuse pour ta lecture | |
plume pourpre |
franchement, je suis déçu de n'avoir reçu qu'un seul commentaire, je pense qu'il y a eu une mauvaise compréhension sur mon texte....toutes mes amitiés | |
plume pourpre |
Il ne faut pas l'être... Il a été compris j'en suis sûre. Parfois, les silences en disent long... En revanche ce texte fait fortement contraste au précédent... | |
silencieuses59 |